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Le dopage à l'eau des
carburants !!!
Bonjour
à tous
Saviez-vous qu’injecter de l’eau avec le carburant dans les
moteurs thermiques améliore leurs performances, diminue de beaucoup la pollution
et diminue de 5% à 15% la consommation de carburant?! On pense que c’est la
transformation subite voire explosive de l’eau en vapeur lorsqu’elle entre dans
les cylindres qui aide à mieux vaporiser le carburant et donc à améliorer la
combustion. La diminution de la température dans les pistons aide également à
diminuer les oxydes d’azote. Des réactions chimiques différentes ne sont pas à
exclure non plus.
En 2001, 121 autobus de Londres ont été converti à une
nouveau carburant de BP appelé Aspira constitué d’une émulsion de très fines
gouttelettes d’eau (<1 micron) à raison de 13% dans du carburant diesel.
Une réduction de 12% de la consommation de diesel a été constatée (accompagnée
d’une réduction de CO2 de 12%) ainsi que des réductions importantes des
émissions polluantes.
En 2003, on comptait
près de 10 000 autobus en Europe qui se sont converti aux carburants diesel
émulsifiés à l’eau!
Voir
www.arb.ca.gov/fuels/diesel/altdiesel/a_spataru.pdf
LE
DOPAGE À L’EAU
En fait,
le dopage à l’eau des moteurs remonte à la fin du 19e siècle, et servait
principalement à refroidir les moteurs à fort taux de compression (moteurs
diesel), et à en contrôler la combustion, en éliminant les allumages
intempestifs, responsables du cognement. On injectait directement une petite
quantité d’eau dans les cylindres, conjointement avec du carburant.
Le
premier motoriste à avoir fait une étude détaillée des performances d’un moteur
en fonction des paramètres de dopage de l’eau semble avoir été Pierre Clerget.
Cet ingénieur français a construit, en 1901, un moteur expérimental à triple
injection (possibilité de 3 liquides différents). Gérard Hartmann a publié un
livre étoffé, en 2004, pour mieux nous faire connaître cet homme de génie et ses
travaux. Cet auteur a également mis à la disposition de tous de l’information
historique sur les moteurs dans un site Internet:
http://www.hydroretro.net/etudegh/index.html
Vous
y trouverez, entre autres, un article très intéressant sur «Le moteur à
eau», daté du 9 octobre 2006, en format pdf.
On y apprend que, dès
1901, grâce à l’injection d’eau, Clerget pouvait doubler la puissance d’un
moteur diesel, diminuer la fumée émise, et adoucir le régime du moteur. Mais
les moteurs diesel n’étaient qu’une curiosité de laboratoire à cette époque et
il faudra attendre la fin des années 1920 avant que leur perfectionnement en
fasse des moteurs usuels. Notre motoriste français reprend alors ses travaux
pour améliorer les moteurs d’avion. Mais l’obligation d’avoir deux ou trois
réservoirs indépendants à bord pour le gasoil et l’eau, ou le gasoil, l’alcool
et l’eau a fait avorter le projet.
Les travaux sur l’injection d’eau
dans les moteurs d’avion ont repris, de façon intensive, lors de la deuxième
guerre mondiale, dans le but d’augmenter la puissance des moteurs d’avion, pour
être capable, entre autres, de décoller sur de courtes distances. Il s’agissait
de pouvoir augmenter la puissance du moteur sans l’endommager, en utilisant le
dopage à l’eau pour éviter la surchauffe. Le F4U Corsair, qu’on voit ci-dessous,
avait un moteur de 1850 hp au début, qui est passé à 2450 hp lorsqu’on l’a
équipé d’un système d’injection d’eau vers la fin de la guerre. Voir l’article
de Chuck Hawks, intitulé «The Chance Vought F4U Corsair» sur son site dédié à
l’histoire des technologies militaires:
http://www.chuckhawks.com/corsair_F4U.htm
L’injection
d’eau a également été utilisée dans les moteurs des voitures de course F1, dans
les années 1980, toujours pour augmenter la puissance des moteurs sans les
détruire. Ces systèmes ont ensuite été interdits pour éviter une trop grande
escalade dans la puissance des moteurs. Voir
http://www.econologie.com/par-renault-articles-2949.html
Plus
récemment, en 2006, le professeur Tajima de l’université de Kanagawa au Japon a
développé un procédé qui permet de faire une émulsion stable de 30% d’eau dans
70% de carburant diesel, son équipe a testé leur carburant SEF (Super Emulsion
Fuel) avec un camion à ordure de 30 tonnes. Ils ont ainsi pu vérifier une diminution de plus de 95% des particules de suie, une
diminution de 70% à 80% des oxydes d’azote, et de 10% à 15% de la consommation
d’essence. Voir
http://www.greencarcongress.com/2006/10/kanagawa_univer.html
Deux
compagnies offrent des systèmes qui émulsifie à la demande de l’eau et du
carburant diesel, sans avoir à l’acheter pré-émulsifié. Ils ont un réservoir
séparé pour les deux. Il s’agit de Cotefco ( http://www.cotefco.com ) et Sea to Sky
Pollution Solutions ( http://www.seatoskypollutionsolutions.com
).
En 1994, Rudolf Gunnerman, annonce une collaboration
avec Caterpillar pour mette au point et tester son invention d’un nouveau
carburant , le A-55, comportant 55% d’eau et 45% de diesel! L’inventeur affirme
que le procédé qui accompagne ce nouveau carburant comporte un catalyseur qui
permet à l’eau d’être décomposée en hydrogène et en oxygène, ce qui améliore la
combustion! Des essais ont été fait sur plusieurs véhicules dont un autobus
de Reno qui a vu sa consommation de diesel diminuer de 29%.
Voir
http://www.rexresearch.com/gunnrman/gunnrman.htm
http://www.rbbi.com/folders/fuel/a-21.htm
Espérant
avoir piqué votre curiosité! Vous êtes maintenant prêts pour le réacteur
Gillier-Pantone.
Cordialement
Pierre Langlois,
Ph.D. physicien : consultant / auteur tél: (418)
875-0380
***VOIR AU-DELÀ DES APPARENCES, GARDER L’ESPRIT OUVERT ET AGIR !
***Plus on s’informe et plus on en parle, plus ces inventions seront désirées et produites.
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