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2 à 3 % d'hydrogène et
30% moins de consommation de carburant !!!!!
Bonjour
à tous
Je vous fait parvenir de l’information qui vous démontre
qu’il est possible de réduire la consommation de carburant de l’ordre de 30%,
simplement en ajoutant au carburant quelques pourcents d’hydrogène, généré à
bord d’un véhicule!!!
Question: Comment se fait-il qu’ils ne soient pas
encore sur le marché?
LE DOPAGE À
L’HYDROGÈNE
Lors de la
crise pétrolière de 1973, les pays de l’occident ont soudainement réalisé leur
dépendance et leur fragilité vis-à-vis du pétrole. Plusieurs programmes de
recherche ont alors vu le jour sur les carburants alternatifs et sur
l’augmentation de l’efficacité des moteurs, pour faire face à ce
problème.
Les travaux pour l’amélioration de la combustion dans les
moteurs thermiques se sont concentrés principalement sur le dopage à
l’hydrogène. L’ajout d’hydrogène au carburant augmente l’inflammabilité ainsi
que la vitesse de propagation de la flamme, ce qui permet au carburant de mieux
brûler. Une meilleure combustion se traduit évidemment par moins de pollution et
une efficacité plus élevée du moteur, donc une plus faible consommation de
carburant. Pour ceux qui voudraient en savoir davantage, Y. Jamal et
M.L. Wyszynski ont publié, en 1994, un article de revue sur le sujet,
dont la référence est donnée ci-dessous.
Vous pouvez
télécharger gratuitement un extrait de l’article (introduction, conclusions et
références) sur le site de la compagnie H2O UTOPIA TECHNOLOGY, à
l’adresse
http://utopiatech.fr/Download.html
L’extrait
est inclus dans le document intitulé «Reformage des carburants». Voici
quelques unes des conclusions de Jamal et
Wyszynski
On apprend dans cet
article que plusieurs chercheurs du JET Propulsion Lab du
California Institute of Technology on publié les résultats
positifs de leurs travaux sur le dopage à l’hydrogène dès
1974.
LE DOPAGE À L’HYDROGÈNE PAR TRAITEMENT AU PLASMA DU
CARBURANT
Comprenant
tous les problèmes reliés au stockage et à la distribution de l’hydrogène, les
chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont mis
au point, dans les années 1990, un reformeur à plasma pour le carburant, de
manière à générer l’hydrogène à bord du véhicule. Leur dispositif peut utiliser
ou non de la vapeur d’eau, quoique dans leur brevet les inventeurs indiquent
leur préférence pour la version qui opère avec un mélange d’eau et de carburant.
Les molécules d’eau ( Oxygène + hydrogène) et de carburant (carbone + hydrogène)
servent de réserve d’hydrogène. C’est en faisant passer le carburant et l’eau
dans un arc électrique que l’hydrogène est généré. La température atteinte
dans l’arc électrique se situe entre 1000°C et 3000°C, ce qui permet de séparer
l’hydrogène sans catalyseur. Pour ce faire, le reformeur à plasma est
alimenté en électricité à partir de l’alternateur et la batterie du véhicule,
avec une consommation d’environ 100 Watts, sur les derniers prototypes.
Malgré cet emprunt d’énergie au moteur pour fonctionner, l’équipe du MIT estime,
selon les tests effectués, qu’on peut économiser jusqu’à
30% d’essence et éliminer 80 % des oxydes d’azote, responsables du
smog!
Les chercheurs du MIT ont obtenu un brevet états-unien pour
leur dispositif, baptisé Plasmatron, le 20 juin 1995. Le titre de
ce brevet est «Plasmatron Internal-Combustion Engine System», et il porte
le numéro 5,425,332. Vous pouvez télécharger gratuitement la demande
internationale de brevet correspondant sur le site du World Intellectual
Property Organization (WIPO) à l’adresse
http://www.wipo.int/pctdb/en/search-simp.jsp
Il
vous suffit de taper le numéro de la demande, wo/1995/006194, dans la case
«Search front page for». Vous pouvez également taper les mots plasmatron
et engine dans cette case.
Une fiche descriptive de l’invention
(2001), diffusée par de Department of Energy (DOE) des États-Unis,
peut être téléchargée
à
www.eere.energy.gov/vehiclesandfuels/pdfs/success/plasmatron-ld-dec01.pdf
Enfin, le site du Pasma Science and Fusion Center du
MIT consacre une page au Plasmatron qu’ils ont développé. Vous
pouvez y télécharger un document pdf d’une conférence donnée en 2004, en
cliquant sur «More about the Plasmatron». Allez à
http://www.psfc.mit.edu/research/plasma_tech/pt_plasmatron.html
Pour
ce qui est de la commercialisation du plasmatron, elle est prévue pour 2010 et
le MIT a négocié une entente avec la compagnie ArvinMeritor à cet
effet, en 2001. Voir
http://www.greencarcongress.com/2004/06/arvinmeritor_cl.html
Le
MIT n’est pas la seule institution de recherche à travailler sur un reformeur à
plasma embarqué pour enrichir le carburant en hydrogène. En 2006, Los
Alamos National Laboratory ont annoncé qu’ils y travaillaient depuis
2002 et qu’il ont conclu une entente de commercialisation avec la compagnie
PerriQuest Research Enterprises. Leur dispositif s’installe sur
les injecteurs pour générer une décharge électrique dans le jet atomisé de
carburant, avant la combustion, ce qui produit un plasma. Ce dernier décompose
les grosses molécules d’essence en plus petites molécules et en hydrogène, ce
qui améliore par le fait même la combustion, réduit la pollution et améliore
l’efficacité du moteur. Le schéma de principe est illustré ci-dessous.
Voir
http://www.lanl.gov/news/index.php/fuseaction/home.story/story_id/8892
LE
DOPAGE À L’HYDROGÈNE PAR ÉLECTROLYSE
Pour produire de l’hydrogène à bord d’un véhicule on
peut également faire appel à l’électrolyse, qui sépare l’eau en ses composants,
l’oxygène et l’hydrogène, par la simple application d’une tension électrique
entre deux électrodes plongées dans l’eau. Déjà, plusieurs compagnies ont
développé et commercialisé de tels systèmes pour les camions remorques,
utilisant comme source de tension l’alternateur du véhicule. La compagnie
Hydrive Technologies, dont on voit certaines de leurs
illustrations ci-dessous, atteste que l’énergie consommée par leur système
d’électrolyse équivaut à l’énergie consommée par les phares du véhicule.
Dans
ces systèmes, l’oxygène et l’hydrogène sont collectés à la sortie de la cellule
d’électrolyse et sont acheminés dans l’entrée d’air du moteur. Il en résulte une
meilleure combustion qui se traduit par une diminution de la consommation de
carburant de 10% à 25%, selon les compagnies et les véhicules, une
diminution importante des émissions polluantes (HC, oxyde d’azote, monoxyde de
carbone, particules de suie), de 10% à 60% selon les types d’émission, une
puissance accrue du moteur, et une diminution des coûts d’entretien (l’huile à
moteur ne se dégrade pas aussi vite, moins d’encrassement du moteur). Le tableau
ci-dessous quantifie les diminutions d’émission avec un système HFI (Hydrogen
Fuel Injection) de la compagnie Canadian Hydrogen Energy
Company.
La quantité d’hydrogène injectée dans le moteur est
normalement inférieure à 1% par volume, et la consommation d’eau se limite à
3 ou 4 litres par 10000 kilomètres.
Les systèmes à électrolyse ont
été testés par plusieurs flottes de camions et les millions de kilomètres
parcourus confirment l’efficacité du dopage à l’hydrogène. Par ailleurs, les
tests ont démontré des performances supérieures lorsqu’on injecte également
l’oxygène (issu de l’électrolyse) dans l’entrée d’air du moteur, en même temps
que l’hydrogène.
Voici une liste de quelques compagnies
nord-américaines qui commercialisent ces système d’électrolyse:
-
Hydrive Technologies Ltd : http://www.hy-drive.com
-
Canadian Hydrogen Energy Company Ltd : http://www.chechfi.ca
-
Dynamic Fuel Systems Inc. : http://www.dynamicfuel.com
-
GoGreen Fuel Systems : http://www.gogreenfuel.com
-
Innovative Hydrogen Solutions Inc. : http://www.ihsresearch.com
-
HyPower Fuel Inc. : http://www.hypowerfuel.com
Une
compagnie française, H2O Utopia Technology, offre également un
système d’électrolyse pour véhicules routiers, avec une très faible consommation
d’électricité de 3 à 4,3 Wh/litre de gaz, qu’ils prétendent être la meilleure
efficacité sur le marché. Cette faible consommation d’électricité leur permet
d’offrir un système pour les voitures personnelles. Ils garantissent 20%
d’économie de carburant et mentionnent une fourchette de 20% à 60% d’économie
possible, selon les véhicules et la méthode de conduite. Dans leurs tests avec
une Space Wagon turbo-diesel 1992 de Mitsubishi ils
obtiennent une diminution de la consommation de 50% en roulant de 90 à 100 km/h.
Par ailleurs, au niveau des émissions polluantes, la compagnie estime que les
particules de suie sont réduites de 60% à 90%, les oxydes d’azotes sont 30% à
50% moins importantes, et le monoxyde de carbone est atténué de
50%!
Leur site Internet regorge d’informations pertinentes sur
le dopage à l’hydrogène. Voir
http://utopiatech.fr/welcome.html
LE DOPAGE À L’HYDROGÈNE PAR HYDRURES
ORGANIQUES
Récemment, la compagnie Hrein Energy ( http://www.hrein.jp/english/index.htm
) vient de mettre au point un réacteur réchauffé par les gaz d’échappement, qui
permet de libérer, grâce à un catalyseur, l’hydrogène attaché aux molécules d’un
hydrure organique liquide (methylcyclohexane, C7H14). L’hydrure organique est
envoyé en jets atomisés sur la surface du catalyseur réchauffé par les gaz
d’échappement. L’hydrogène libéré est ensuite ajouté, à raison de quelques
pourcents, à l’air qui rentre dans le moteur.
Ils ont testé le
système sur une voiture Nissan March de 1,2 litres et ont pu démontrer une diminution de la consommation de 30 %, de même qu’une
forte réduction du monoxyde de carbone et des oxydes d’azote.
voir:
http://www.greencarcongress.com/2008/02/hrein-energy-su.html#more
Comme vous voyez, ce ne sont pas les solutions qui
manquent, seule la volonté politique fait défaut! Et il y a bien d’autres
possibilités pour réduire la consommation, je vous en présenterez
d’autres.
Très cordialement
Pierre Langlois,
Ph.D. physicien : consultant / auteur tél: (418)
875-0380
***VOIR AU-DELÀ DES APPARENCES, GARDER L’ESPRIT OUVERT ET AGIR !
***Plus on s’informe et plus on en parle, plus ces inventions seront désirées et produites.
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